Pis
Pis (pipi) a été réalisé en 1961, durant sa deuxième année à l’École de Cinéma, et tourné en 16 mm. L’histoire est une succession de gags dans laquelle un homme raconte ses problèmes face à l’impossibilité de trouver des toilettes. Finalement, un groupe de piétons fait un cercle autour de lui et l’invite à faire ses besoins au milieu, en lui assurant qu’il sera protégé.
Série Fiesta
L’objectif de la série Fiesta est de montrer la facette la plus humaine et sociale des citoyens à travers les fêtes populaires. Antonio Mercero affirma plus d’une fois que ce fut un travail «facile» et que grâce à la série, il put connaître l’Espagne.
Históricos del balompié
Mercero était un passionné de football. Grâce au programme Históricos del balompié, il put connaître de plus près ses footballeurs préférés.
La balada de los cuatro jinetes
La balada de los cuatro jinetes est un documentaire élaboré avec des images de journaux télévisés et une musique de caractère religieux. Avec un regard incisif et critique, Antonio Mercero dénonce le racisme aux États-Unis, la guerre du Vietnam, les accidents de la circulation ou la misère causée par les catastrophes naturelles. C’est le récit d’un voyage réalisé par les quatre cavaliers de l’Apocalypse, illustrant la conquête de l’espace.
Simposium para la paz
Cette série d’humour met en scène une réunion internationale qui a pour but la paix dans le monde.
Crónicas de un pueblo
Sans doute le premier succès de Mercero à la télévision. La trame principale était la vie d’un village exemplaire qui vivait suivant les lois espagnoles. Mercero en était le directeur mais il était aussi acteur. Il abandonna néanmoins le poste au bout d’un an à cause des polémiques et des conflits idéologiques avec l’appareil franquiste.
La misa vasca
Dans le court métrage La misa vasca, Antonio Mercero nous décrit une messe dominicale traditionnelle. La nouveauté, c’est qu’il inclut dans la cérémonie des éléments de la culture basque: des interprètes de txalaparta, des bertsolaris, un groupe de musique qui chante des chants basques, un danseur…
La cabina
Ce drame surréaliste est l’une des œuvres majeures de Mercero, avec laquelle il remporta un Emmy international. Bien qu’à première vue, l’histoire semble simple, elle aborde plusieurs questions épineuses. Le film fut acclamé par la critique en Espagne et hors d’Espagne.
Los pajaritos
Selon le journal La Vanguardia, le film Los pajaritos était une «belle combinaison entre la pollution et l’humour».
Don Juan
Un directeur peu expérimenté se présente sur le plateau de télévision avec toute son équipe pour réaliser le casting de la version du Don Juan Tenorio de José Zorrilla, processus durant lequel surviennent tout un tas d’anecdotes. Une œuvre de fiction pas ordinaire, d’une demi-heure.
Manchas de sangre en un coche nuevo
Le protagoniste est le propriétaire d’un garage de réparation de voitures. Antonio n’est pas seulement mécanicien, il magouille aussi au marché noir. Un jour, en rentrant chez lui dans sa voiture haut de gamme, il est témoin d’un grave accident. De peur de tacher sa voiture, il ne vient pas en aide aux blessés, malgré leurs cris et leur demande à l’aide, et il décide de poursuivre son chemin.
Este señor de negro
Este señor de negro est une série de 19 épisodes qui fut transmise sur TVE en 1975. Elle a pour axe central le personnage de Sixto Zabaneta, inventé par le dessinateur Antonio Mingote, qui représente les valeurs et les principes les plus archaïques de la société espagnole.
La Gioconda está triste
Œuvre dirigée par Antonio Mercero et interprétée par Alfonso Godá, Luis García Ortega, Walter Vidarte et Lorenzo Ramírez, entre autres. Antonio Mercero en écrivit aussi le scénario. Elle fut émise en 1977 sur la chaîne publique espagnole.
La guerra de papá
Film inspiré du livre El príncipe destronado (Le Petit Prince Détrôné) de Miguel Delibes et dirigé par Antonio Mercero. Très applaudi à sa sortie, il n’obtint pas cependant l’écho mérité car la presse le qualifia de film partisan. C’était l’époque de la transition en Espagne et les médias hégémoniques tentaient d’étouffer tout contenu relatif au franquisme.
Picasso insólito (NO-DO)
Un parcours particulier à travers la vie et l’œuvre de Pablo Picasso, à partir de petits tableaux du peintre Manuel Blasco Alarcón qui reflètent la vie de l’artiste originaire de Malaga.
Tobi
Tobi permit à Antonio Mercero d’aborder de nombreux thèmes: les limites de l’expérimentation scientifique, l’utilisation irresponsable des enfants dans la publicité et les médias, l’exploitation mercantile des mineurs et la curiosité malsaine envers ceux qui sont différents, entre autres.
Verano Azul
Une des séries les plus représentatives d’Antonio Mercero, un drame familial qui se déroule sur la côte andalouse et narre les aventures d’une bande d’adolescents en vacances, accompagnés de deux personnages essentiels, une peintre et un pêcheur. Antonio Mercero fut le créateur et le directeur de la série.
La noche del licenciado
Œuvre pleine de touches autobiographiques qui fait référence à la capacité de l’individu à décider de son avenir librement et à l’influence que les opinions de la famille et la pression sociale peuvent avoir sur cette décision.
El pueblo sumergido
El pueblo sumergido fut une œuvre qui ne rencontra pas beaucoup d’écho. En plus, comme l’affirmaient de nombreux critiques dans les publications de l’époque, c’était un film très dense qui abordait bon nombre des valeurs et principes qui tenaient à cœur à Antonio Mercero.
Buenas noches, señor monstruo
Quatre garçons se perdent dans la forêt durant un voyage scolaire. Au beau milieu d’un orage, ils arrivent à une maison abandonnée. Là, ils font la connaissance de Dracula, du Loup-garou, de Quasimodo et du docteur Frankenstein. Bien que les monstres s’efforcent de continuer à terroriser les gens, ils n’en sont plus capables et les quatre jeunes essaieront de leur faire récupérer la réputation perdue.
Isabel, Reina de Corazones
Isabel, reina de corazones est une pièce de théâtre sur l’exil de la reine Isabelle II d’Espagne. Loin des œuvres classiques et habituelles portant sur la reine, elle met l’accent sur la femme qui se cache derrière la souveraine: ses sentiments, ses émotions, sa responsabilité et les conflits éternels que lui produisirent l’obligation d’abandonner un pays qu’elle aimait tant. Antonio Mercero dirigea la pièce.
Turno de oficio
La série transmet une image réaliste du monde de la justice et de la délinquance dans les années 1980 à Madrid.
El tesoro
El tesoro traite des conflits entre un groupe d’archéologues et toute la population d’un village. Les premiers ont fait une grande découverte dans le village de Gamones. Mais les habitants du village se comportent comme si cette découverte était la leur et ont recours à la violence pour défendre leur trésor. Un chassé-croisé entre «villageois» et «citadins».
Farmacia de Guardia
Farmacia de guardia est la série télévisée qui a été vue par le plus grand nombre de télespectateurs en Espagne jusqu’à ce jour, avec un taux d’audience de 48 %. Elle fut tournée et émise entre 1991 et 1995 et retransmise plus tard.
La hora de los valientesLa hora de los valientes
Manuel, un jeune anarchiste, est un grand admirateur d’art classique. Il travaille comme surveillant au Musée du Prado. Alors que la Guerre Civile de 1936 vient tout juste d’éclater, le Gouvernement espagnol décide de transférer les œuvres du Prado à Valencia, pour protéger le patrimoine historique. Manuel parvient à récupérer un portrait de Francisco de Goya. Le film se déroule à Madrid, durant les premiers mois de la Guerre Civile sur un fond d’histoire d’amour.
La habitación blanca
La habitación blanca est un film très simple, presque trivial. Un homme achète une nouvelle télé, dernier modèle, pour satisfaire sa dépendance à l’appareil.
Manolito Gafotas
Manolito Gafotas est un petit garçon de huit ans qui a une vision de la vie très particulière: il vit dans le quartier madrilène de Carabanchel avec ses parents, son frère (surnommé «l’imbécile») et son grand-père.
Los verdes campos del Edén
La pièce Los verdes campos del Edén narre l’histoire d’un SDF dénommé Juan. Juan arrive dans un petit village où se trouve le panthéon de son grand-père. Comme si ce panthéon lui appartenait et comme s’il s’agissait du seul endroit où il peut s’installer, Juan fait du panthéon de son grand-père sa résidence.
Los caballos cojos no trotan
Miguel est un homme ambitieux, qui n’a aucun problème pour abandonner sa famille et vivre sa vie comme bon lui semble. Il abandonne sa femme quand il voit qu’il ne peut plus rien en tirer. Il fait la même chose avec son fils puis avec le reste des membres de sa famille.
Baserri Galdua
Baserri galdua est un documentaire qui traite de la disparation de la ferme traditionnelle basque. Antonio Mercero narre le déclin d’un mode de vie historique et traditionnel dans les alentours de Lasarte-Oria. L’œuvre a été réalisée à la demande de la municipalité de cette localité afin de protéger le patrimoine historique de la commune.